Nos préconisations de banderolage
Le site de Lactalis à Craon (53) accueille plusieurs activités, dont l’unique atelier de fabrication du célébrissime « Chaussée aux moines », un fromage qui fête gaillardement ses 50 ans.
Les ateliers expédient 14 000 tonnes de fromage par an, soit 150 000 pièces par jour.
Une logistique impeccable est donc essentielle.
SUPRA intervient à l’origine dans le cadre du plan de qualité interne pour résoudre deux difficultés :
- Améliorer la tension du film de palettisation obtenue avec une banderoleuse ancienne (instabilité des palettes)
- Prévenir un affaissement des palettes (d’un poids entre 580 et 750kg) provoqué par la condensation issue des fromages et l’impossibilité d’évacuer correctement cette humidité qui détrempe les cartons.
On imagine les difficultés logistiques rencontrées, les risques de réclamations, les retours de marchandise…
Mélanie Sac responsable de l’atelier de conditionnement et d’expédition, se souvient :
Christophe Normand, le commercial Supra-Ratiopac, nous a présenté la gamme de banderoleuses Robopac et nous a recommandé de nous intéresser au film également…
Cela a duré un long moment, j’avais énormément de questions,
C’est là que j’ai vraiment pu comprendre toute la technicité d’un film.
Une consommation de film divisée par 2
La solution a consisté, après avoir mené des essais sur site, à intervenir dans trois directions :
- Remplacement d’un film étirable de 23μ (peu étiré par la banderoleuse) à un film préétiré de 10μ, occasionnant un gain de matière d’environ 50% pour une bien meilleure tension du film sur la palette.
- Travail avec un film de laize moins large que les laizes habituelles (215mm au lieu de 430mm), avec un ban- derolage en montée simple, générant de nouvelles économies, et permettant au fromage de respirer, et donc d’évacuer la condensation, supprimant ainsi les affaissements de palettes.
- Mise en place d’une nouvelle banderoleuse, la Rotoplat 308FR du constructeur Robopac, avec réducteur de laize à 150mm qui améliore encore la respiration de la palette et son maintien.
Mélanie Sac, responsable de l’atelier de conditionnement et d’expédition confirme que les économies ont été rapidement mesurables par le poids de film déposé sur une palette entre ancienne et nouvelle méthode.
Ce qui confirme, si besoin était, que le film est un produit technique, et que le prix du consommable au kg est un piètre indicateur d’efficacité économique.
Faire rimer écologie, ergonomie et économies
L’exemple du conditionnement des fromages « Chaussée aux moines » montre bien qu’écologie, ergonomie et économies peuvent aller de pair. Une confirmation bienvenue alors que les préoccupations écoresponsables sont au cœur de la démarche du site pour les prochaines années, l’obtention de la norme ISO 14001 étant au bout du chemin.
L’atelier conditionnement et expédition a en quelque sorte devancé l’appel, une bonne nouvelle pour les collaborateurs, et une bonne nouvelle pour la planète.
En termes de consommation de film, les économies s’élèvent à 50%.
En termes de posture, le mode de fixation « ergonomique » du film à la palette n’impose plus de se baisser.
Le nœud en pied de palette n’est plus nécessaire. L’opérateur accroche le film à mi-hauteur, un avantage appréciable de confort et de prévention des troubles musculo-squelettiques.
Mélanie Sac, responsable de l’atelier de conditionnement et d’expédition, ne cache pas sa satisfaction :
Dans un atelier de 28 personnes où chacun est amené à se servir de la nouvelle banderoleuse Robopac, l’acceptation de la machine est une condition essentielle. Et c’est le cas. Mine de rien, les gars ont vraiment adhéré.